Vidéo: Arsenic provenant de la Fonderie Horne dans l’air ambiant à Rouyn-Noranda
Animation : Nicole Desgagnés, Infirmière-gestionnaire retraitée du réseau de la santé et Pierre Vincelette, médecin retraité spécialisé en pédiatrie, membres du Comité Arrêt des Rejets et Émissions Toxiques de Rouyn-Noranda (ARET)
À l’automne 2018, la Direction de la santé publique de l’Abitibi-Témiscamingue a effectué, auprès des jeunes enfants vivant en bordure de la Fonderie Horne, une étude sur l’imprégnation au plomb, au cadmium et à l’arsenic. Cette étude démontre une imprégnation d’arsenic dans leur organisme à des niveaux anormalement élevés et inquiétants. Le taux moyen d’arsenic mesuré dans leurs ongles était en moyenne 3.7 fois supérieur que le groupe témoin non exposé. Plus important encore, 20% d’entre eux atteignaient des taux dit “ extrêmes “, soit de 8 à 40 fois plus haut. La DSP-AT souligne avec insistance : «…une exposition continue à des concentrations au-delà de 15 ng/m³ ne permettrait pas de protéger les enfants des effets neurotoxiques pouvant être induits par l’arsenic». Pourtant le gouvernement autorise à partir de 2021 une cible de 100 ng/m³ quand la norme québécoise est de 3 ng/m³.